Carnage à Pont-Sondé : Un Jeudi Noir marqué par la terreur des gangs

La localité de Pont-Sondé dans le Bas-Artibonite a été le théâtre d’une attaque sanglante, perpétrée par des bandits armés de Savien, laissant derrière eux un bilan tragique. Ce jeudi noir a vu plus de 10 personnes perdre la vie et des dizaines d’autres être gravement blessées dans ce qui est devenu l’une des pires exactions récentes dans la région.
Un bilan tragique qui s’alourdit
Les bandits ont fait irruption dans la zone en semant la terreur parmi les habitants. Selon les dernières informations, plus de 10 personnes ont été tuées sur le coup, tandis que des dizaines de blessés luttent pour leur survie à l’Hôpital Saint-Nicolas de Saint-Marc, où les ressources médicales sont limitées. Le personnel soignant, débordé par l’afflux de victimes, doit faire face à de grandes difficultés pour fournir les soins nécessaires, augmentant l’inquiétude autour de la capacité des infrastructures locales à gérer cette crise.
Une population en fuite et des déplacés internes
Face à cette escalade de violence, la population de Pont-Sondé n’a eu d’autre choix que de prendre la fuite. La peur et l’incertitude règnent alors que la zone reste sous haute tension, avec la menace constante des gangs qui pèse lourdement sur les habitants. Dans la ville de Saint-Marc, également connue sous le nom de cité de Nisage Saget, abrite les déplacés internes fuyant les violences.
Un SOS lancé aux forces de l’ordre
Devant cette vague de violence, la population a lancé un appel désespéré aux forces de l’ordre pour qu’elles interviennent et freinent les actions des gangs armés qui opèrent dans la région en toute impunité. Les habitants réclament une présence renforcée des autorités afin de ramener un semblant de sécurité dans cette zone devenue un champ de bataille.
Malgré les mesures prises par certaines autorités, la situation dans le Bas-Artibonite et ses environs reste extrêmement précaire. Les gangs continuent de contrôler des portions importantes de territoires, rendant la vie des citoyens plus difficile et insécurisée. La population civile, désemparée et en proie à la peur, espère une réponse rapide et efficace pour sortir de cette spirale de violence.
En attendant, le calme peine à revenir, et le bilan pourrait s’alourdir si aucune action concrète n’est prise pour protéger les populations vulnérables face à cette crise qui secoue le pays.
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