juillet 6, 2025

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L’enfer haïtien : Ariel Henry, le CPT, ou un destin scellé ?

Haïti, terre de contrastes saisissants, est plongée depuis des années dans une tourmente qui semble sans fin. On se demande souvent, en observant ce pays martyrisé : qui porte la plus lourde responsabilité dans cette descente aux enfers ? Le gouvernement d’Ariel Henry, ou le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), piloté par Garry Conille et Alix Didier Fils-Aimé ? C’est une question aussi complexe qu’un nœud gordien, et la réponse, si tant est qu’il y en ait une, n’est pas simple.

L’ère Henry : un navire à la dérive dans une mer déchaînée.

Depuis l’assassinat de Jovenel Moïse, en juillet 2021, le pays est en proie à une instabilité effroyable. Ariel Henry, au gouvernail d’un navire pris dans une tempête, a hérité d’une situation pour le moins explosive. Son administration, critiquée de toutes parts, est accusée d’une incapacité criante à juguler la violence gangrénant le pays. Les gangs, tel un cancer métastatique, étendent leur influence néfaste, asphyxiant la population. L’organisation d’élections crédibles ? Une chimère, semble-t-il. L’autorité de l’État ? Un souvenir lointain. Sur le plan économique, c’est la débâcle : inflation galopante, pauvreté endémique… Bref, un tableau sombre, peint avec les couleurs de la désolation. On pourrait presque dire que le pays s’est enfoncé dans un marasme économique sans précédent, un gouffre sans fond.

Le CPT : un espoir aussi fragile qu’une bulle de savon ?

Le CPT, initialement perçu comme une bouffée d’oxygène, un espoir de renouveau démocratique, s’est heurté à la dure réalité haïtienne. Conille et Fils-Aimé, à la tête de ce conseil, ont hérité d’un pays exsangue, confronté aux mêmes défis insurmontables que son prédécesseur. L’insécurité, la corruption, le spectre de la famine… tous ces fléaux continuent de hanter le pays. Malgré des intentions louables, le CPT peine à instaurer un climat de confiance. Des tensions internes, des pressions externes… la tâche se révèle herculéenne. On pourrait presque dire que leur mission ressemble à un exercice d’équilibrisme sur un fil de rasoir.

Qui a le plus nui à Haïti ? Un dilemme cornélien.

Comparer ces deux administrations est un exercice périlleux. Attribuer une responsabilité exclusive à l’une ou à l’autre serait une simplification excessive, voire une forfaiture intellectuelle. Henry a gouverné dans un contexte chaotique, prenant des décisions controversées qui ont aggravé la crise. Le CPT, lui, a lutté contre des obstacles similaires, sans parvenir à inverser la tendance. L’urgence, aujourd’hui, n’est pas de désigner un bouc émissaire, mais de trouver des solutions concrètes. La reconstruction d’Haïti passe par une gouvernance vertueuse, la restauration de la sécurité et une relance économique durable, des défis de taille, il faut bien le dire.

L’avenir, seul juge impartial, dira si le CPT réussira à redresser la barre, ou si Haïti continuera sa descente aux enfers. L’avenir reste incertain, un mystère enveloppé dans une brume épaisse.

Écrit Par: Staël JEAN Juriste et Journaliste
Tel: 3829-8447/ 3326-4662
E-mail: Stadjy1251@gmail.com

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